L’évolution des mœurs - différences intergénérationnelles

L’éducation et le rapport à l’autorité

L’école était auparavant un espace dans lequel se jouait une autorité rude et sans faille. On se pliait aux règles et, si tel n’était pas le cas, on en faisait les frais. Les manifestations de l’autorité n’avaient absolument pas la même forme qu’aujourd’hui. Là où les enfants étaient naguère intimidés et, si besoin, corrigés, ils vivent aujourd’hui des relations basées sur l’écoute et le dialogue. La nouvelle génération profite des notions d’éducation positive, de bienveillance éducative et de coopération.

La valeur travail

Le travail a toujours été une valeur forte chez les seniors. Le fait de travailler dur et beaucoup était gage de reconnaissance sociale et de réussite. Le passage aux 35 heures en a fait bondir plus d’un ! Une partie des grands-parents actuels sont restés toute leur vie dans la même entreprise. À cette époque, on parle de « faire sa carrière », de « trouver une bonne place », d’être « près de chez soi ». On est pleinement dévoué au sein de son entreprise, quitte à se taire et à se laisser marcher dessus. On craint de perdre son emploi donc on se plie aux règles. Aujourd’hui, on change de poste à qui mieux-mieux, on expérimente, on développe des compétences, on enrichit son CV, on se dessine un « plan de carrière », on cherche à s’épanouir, on donner du sens aux choses…

La qualité de vie

Il n’y a pas que le rapport au travail qui différait entre ces générations. En effet, la notion de loisirs n’avait absolument pas la même importance chez les anciens. Les loisirs venaient après le reste et n’étaient pas la priorité des gens. On se contentait de voir des amis, d’aller danser… De nos jours, les temps dédiés à la détente et au bien-être sont essentiels, tout comme les moments consacrés à la famille et au couple.

La temporalité

Quand on évoque la temporalité, on fait forcément référence à la notion de patience. Le rapport au temps des aînés n’était pas du tout le même que celui de nos jeunes générations. En effet, les premiers ont connu l’attente, expérimentant une sensation de labeur avant de pouvoir s’offrir certaines choses. Aujourd’hui, le paiement en plusieurs fois sans frais permet d’acquérir tout ce qu’on souhaite en un clic. On est sans cesse dans la projection de vouloir plus, de vouloir autre chose mais surtout, de le vouloir toujours plus vite.

La technologie

Tandis que les plus chanceux de l’ancienne génération ont connu le téléphone fixe puis le minitel, la génération Y est née avec Internet, un téléphone à la main. On communique à outrance. On est bien loin de l’ancien temps où la correspondance se faisait principalement par le biais de lettres manuscrites !