« Je vais t’aimer », avec Boris Barbé et Emji

  • Par Arnaud Onnainty
  • Mise en ligne : 29 octobre 2024
  • Mise à jour : 29 octobre 2024

Autour des titres incontournables de Mr Sardou, entrez dans l’histoire d’une bande d’amis : Louise, Thomas, Nicole, Leo, Antoine, Mike et Nicolas ont embarqué à bord du paquebot France. Des musicals de Broadway aux bals populaires de Nogent, en passant par les marchés de Ghardaïa : ne manquez pas la comédie musicale, Je vais t’aimer ! Pour l’occasion, Boris Barbé et Emji nous ont fait le plaisir de répondre aux questions d’Arnaud.

INTERVIEW :

SM : Quelle est l’histoire de cette comédie musicale et quels personnages incarnez-vous ?

Emji et Boris :

L’histoire débute dans les années 60 sur un paquebot avec une bande d’amis dont certains vont travailler à New-York, d’autres en voyage de noces, etc. Et de là en découle 40 ans d’histoire où l’on va émerger dans la vie des personnages, qui ont des vies très différentes. Ils vont se rapprocher, se réunir, se détacher, connaître des histoires d’amour, … Chaque personnage a quelque chose à raconter et à travers les chansons de Michel Sardou et on va également découvrir l’histoire de France. J’interprète Léo (Boris), qui est le fils d’un riche armateur. Léo a tout pour aller bien mais, il y a un « mais… » dans cette histoire, mais je ne vous en dirais pas plus ! De mon côté, j’interprète Louise (Emji) qui va avoir plein de facettes à travers ces époques. On va la retrouver à chaque fois avec une détermination et une évolution très marquée. Louise a un caractère très solaire et très tranché, elle va à fond dans les choses.

SM : Quel a été votre parcours pour arriver à ce casting ?

Boris :

J’ai fait des castings, je n’en ai pas fait énormément, mais je n’ai jamais eu la chance d’arriver dans la sélection intéressante et c’est Bruno Berberes qui est casteur pour The Voice et d’autres projets artistiques qui m’a contacté. J’y suis allé un petit peu à reculons car je me faisais souvent recaler, sans trop savoir pourquoi. Mais Bruno a eu raison d’insister et j’ai eu raison de ma détermination car j’ai eu ce rôle sur mesure ! C’est une première expérience pour moi en comédie musicale et j’en suis ravi. Je faisais souvent des scènes mais c’était pour mes titres, c’est complètement différent de ce que j’avais l’habitude de faire. Tout ça a été un challenge à relever et que j’ai plaisir à faire à chaque fois que je monte sur scène.

Emji :

Moi, j’ai un parcours assez complet.  Il y a encore plein de chemins à faire, j’espère. A 25 ans j’ai commencé dans le métro, à la suite d’une rencontre avec un collectif d’artistes qui m’a immergée dans la musique. J’ai sorti un premier EP, j’ai commencé à faire des scènes. Ma participation à l’émission « Nouvelle star » a mis un gros coup d’éclat sur ma carrière. S’en est suivi un premier album chez Universal et une première comédie musicale : Les 3 mousquetaires. Ensuite, grâce à un crowdfunding (financement participatif), je me suis lancé dans un 2e albums auto-produit juste avant le covid…. Il a le mérite d’exister et d’avoir fait son tout petit bout de chemin ! A la fin du covid, Bruno Berberes m’a contacté pour me demander si je voulais faire une deuxième comédie musicale. C’était vraiment un rôle sur mesure et puis il y avait vraiment aussi un vrai travail à faire sur toute cette histoire. C’est un gros challenge de relever les chansons de Michel Sardou, c’est un gros monument et ça fait plus de 3 ans que ça dure.

SM : Vous êtes devenus une bande de copains ?

Emji et Boris : 

On ne se connaissait pas du tout, on a tous des parcours différents. On s’est rencontré au début de l’aventure et on a appris à se connaître ! Il y a eu beaucoup de travail, on a traversé beaucoup de choses. C’est devenu une famille, il y a beaucoup de lien entre nous, on s’attache. On se sert de l’énergie des uns et des autres sur scène ! C’est l’esprit « troupe » qui prime et pour ça, en effet, il y a beaucoup de boulot mais c’est ça qui fait la magie du truc ! On restera certainement en contact après cette aventure.

SM : Quelle image aviez-vous de Michel Sardou avant le spectacle ?

Boris :

Je le connaissais un peu vu que je suis le senior de la troupe ! Et oui, il en faut bien un ! Je l’ai toujours écouté de loin, sans être un grand fan. Mais c’est à travers ce spectacle que j’ai plongé dans son univers et que je l’ai découvert. Ça a été une agréable surprise, mais je ne pensais pas que de chanter du Sardou était si compliqué ! Il parle de beaucoup de sujets différents dans ses textes, il est complet comme artiste et ça m’a beaucoup charmé. J’ai un énorme respect pour Monsieur Sardou et son parcours. La chanson que j’avais en tête, c’était « La maladie d’amour », évidemment, j’en ai découvert d’autres. Mais celle-ci et « Je vais t’aimer » sont intemporelles !

Emji :

Je l’écoutais surtout quand j’étais gamine, à travers mes parents qui mettaient ça de temps en temps. Mon père mettait plus des choses comme Les Beatles, mais on a quand même écouté Sardou ! J’ai les souvenirs du « Lac des Connemara » dans les fêtes ! Je l’ai même chanté gamine à la chorale, j’aimais beaucoup déjà cette chanson.

SM : Peut-on dire qu’il est revenu sur scène grâce à vous ?

Emji :

C’est vrai on l’a vu vraiment ému, il y a eu un projecteur sur lui et il avait les larmes aux yeux, il ne mentait pas. On a su qu’il était là, juste avant de monter sur scène ! On a eu peur, on avait envie d’être à la hauteur ! Il y a vu une autre dimension avec les danses, les scènes, etc. Les chansons sont remises dans le contexte de l’époque, il a fait un voyage dans le temps sur 40 ans de carrière. Ça lui a donné envie de redonner une autre couleur à ses chansons, on a eu la chance de le voir inspirer.

Boris :

Je pense en effet que ça a contribué à son envie de retourner sur scène, c’est indéniable ! On a été chanceux de voir sa réaction après le show, à chaud. Il était touché, ce n’était pas du flan. J’en ai encore des frissons puisqu’il ne se rendait pas compte que les gens l’attendaient autant et il s’est pris cela en pleine poire ; ça lui a trotté en tête.

SM : Qui compose votre public ? Des seniors ? Des plus jeunes aussi ?

Emji et Boris :

Oui quand même un peu, ça reste familiale : les enfants entendent ça dans le répertoire de leur parent, en soirée, dans les bars et ils s’y attachent ! C’est des textes très engagés et ça les plus jeunes aiment aussi. Le public de comédie musicale crée aussi une curiosité auprès d’un public assez large ! Certaines scènes peuvent amener à faire réagir certains ! La scène de « Je vais t’aimer », c’est une scène charnelle, ça peut surprendre les plus âgés. La scène de « Je vole », c’est la scène d’un suicide… etc. Les anciens sont très touchés car ils se revoient dans toutes les époques. Après, il y a Alex Marbeuf qui est très jeune et talentueux et qui ramène un public un peu plus jeune également. Comme la chanson le dit on a un public de 7 à 77 ans !

SM : Quel sont vos projets respectifs, une fois la tournée terminée ?

Boris :

J’aimerais continuer sur les comédies musicales car ça me plaît beaucoup. J’ai aussi comme projet de sortir mon album et de composer pour les autres. J’ai plein de projets mais il va falloir les aboutir maintenant !

Emji :

Le nouvel album est prêt et ne demande qu’à rejoindre toutes les oreilles et il devrait sortir au printemps !

 

En tournée dans toute la France avec entre autres :

- 19 novembre, à l'Arkéa Arena de Bordeaux,

- 29 novembre, au Zénith de Toulouse,

- 30 novembre, au Zénith sud de Montpellier

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