Comment bien utiliser son assurance-vie ?
- Par Valérie Macquet
- Mise en ligne : 08 novembre 2024
- Mise à jour : 08 novembre 2024
Si l’assurance-vie reste l’un des placements favoris des Français elle a aussi ses détracteurs. Lui est ainsi reproché, la baisse – quasiment continue ces dernières années - de ses rendements, le manque de choix dans les contrats proposés, ou encore les frais pléthoriques (d’entrée, de sortie, de gestion, d’arbitrage, d’adhésion, etc..), qui sont quelquefois appliqués. En réalité, si on considère l’assurance-vie autrement que comme un simple moyen de léguer son capital, et que l’on choisit bien son contrat, ce dispositif peut s’avérer vertueux à de nombreux égards... Panorama de tout ce que l’on peut faire avec un contrat d’assurance-vie.
Préparer sa succession
Reconnaissons à l’assurance-vie, son objectif originel, qui est de simplifier la succession, grâce à des avantages fiscaux avérés. Ainsi, l'argent versé sur son contrat par le souscripteur avant ses 70 ans, sera exonéré de droits, à hauteur de 152 500 euros pour chacun des bénéficiaires. Après 70 ans le plafond passe à 30 500 euros, mais l’exonération des intérêts et des gains perdure. Le principe est d’autant plus intéressant, qu’il s’applique à n’importe quel bénéficiaire. Ainsi, par exemple, transmettre à un oncle ou neveu ne coûtera rien alors que le taux d’imposition dans une succession classique est de 55 % (après abattement de 7 967 euros). Idem pour un concubin hors mariage, qui devrait être soumis à un taux d’imposition de 60 % (après abattement de 1 594 euros). Autre intérêt : la désignation des bénéficiaires n’est pas inscrite dans le marbre ; elle reste modifiable en cas de divorce, de nouvelle naissance, de brouille, etc...
Préparer sa retraite
Souscrire un contrat d’’assurance vie, c’est aussi un moyen de mieux préparer sa retraite, dans le contexte de baisse des pensions que l’on connaît. Les actifs désireux d’épargner n’ont en effet pas toujours les connaissances et l’appétence nécessaires pour investir en bourse ou dans la pierre. Placer son argent dans une assurance-vie est l’un des moyens les plus simples, et les moins risqués – en dépit de la baisse des taux d’intérêts – de récupérer, une fois l’âge de la retraite arrivé, son épargne et ses intérêts, soit sous la forme d’un capital, soit sous celle d’une rente viagère.
Optimiser sa fiscalité
Outre l’exonération des droits de succession, l’assurance-vie présente un autre avantage fiscal : tout contrat de plus de huit ans génère en effet un abattement de l'imposition sur les plus-values, à hauteur de 4 600 euros pour un célibataire et 9 600 euros pour un couple. Au-delà de cet abattement, le PFU (prélèvement forfaitaire unique) total sur les plus-values ; jusqu'à 150 000 euros de versement sera de 24,7 % au lieu de 30 %. A noter cependant : les prestations sociales correspondant à 12,8 %, restent dues dans tous les cas.
Profiter de la flexibilité de l’assurance-vie pour faire face à un imprévu ou financer des projets
Contrairement à une idée reçue, l’épargne de l’assurance-vie n’est pas bloquée. Elle peut, majorée de ses intérêts, être récupérée, à tout moment, en partie ou en totalité ; et ce, même avant l’échéance des huit ans. Et si un retrait prive le souscripteur de l’avantage fiscal sur les plus-values (qui redeviennent donc imposables à 30%), cette flexibilité permet tout de même de faire face à n’importe quels projet ou urgence...
Pour plus d'informations, ne manquez pas les Salons Seniors et Logement Seniors les 14 et 15 février 2025 au Palais des Congrès de Bordeaux et dans d'autres villes sur : https://www.mes-salons.com/seniors
Entre un vocabulaire parfois un peu compliqué à décrypter, et des concepts tout aussi diffici...Lire plus...
Comment obtenir des liquidités sans se déposséder complétement de son bien immobilier ...Lire plus...
L'arbitrage des biens immobiliers est un moyen pour les seniors de convertir leur patrimoine immobilier en liquidi...Lire plus...
Écrivez-nous un commentaire