Découvrez l'interview de François Feldman

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  • Mise en ligne : 06 novembre 2019
  • Mise à jour : 21 novembre 2019

François Feldman est né le 23 mai 1958 à Paris, il a  crée son 1er groupe musical dès 14 ans. Son 1er succès : « Rien que pour toi » en 1986. Il a eu une fille Joy avec l’artiste Fanny Gardel.

" Il y aura des surprises et un moment de partage avec le public ! "

Seniors Mag : François Feldman, votre public va enfin pouvoir vous retrouver sur scène dès le 9 février. Que réservez-vous à vos fans ?

François Feldman : Le concert sera un mélange de chansons des 8 albums que j’ai faits jusqu’à présent. Je vais reprendre tous les tubes après qu’ils aient subi un petit lifting. Il y a avec moi sur scène 4 jeunes musiciens et une choriste, Safi, qui a une superbe voix et qui va reprendre tous les duos que je faisais avec Joniece Jamison. Et puis il y aura des surprises et un moment de partage avec le public où je suis seul au piano. Je vais également faire des medleys, car il y a tellement de chansons que je ne peux pas tout chanter !! Ce sera un mélange de chansons romantiques et de morceaux qui bougent.

S.M. : C’est vrai que dans chaque album il y a un grand écart entre des chansons un peu mélancoliques, pleines d’émotions et des chansons rythmées, sur lesquelles on a tous dansé.

F.F.  : J’aime ces 2 univers. C’est sûrement dû à mon signe puisque je suis gémeaux ! En fait j’aime les musiques un peu funky et les chansons plus romantiques où il y a seulement un piano ou un violoncelle ou encore un accordéon. J’ai épuré certaines chansons comme « Petit Franck » pour les reprendre seulement au piano.

S.M. : Est-ce que ce n’est pas compliqué quand on a eu un immense succès, quand on a fait des tubes comme les vôtres de sortir justement de cette époque ? C’est un peu comme Axel Bauer ou Julie Pietri, il y a des tubes qui font partis de vous.

F.F. : C’est très compliqué parce que, même si je suis d’origine belge par ma mère et russe par mes grands-parents paternels, je suis Français, j’habite en France et je m’y sens bien. Mais ici on met beaucoup d’étiquettes et on est vite jugé et critiqué si on change par exemple de genre musical  ! Il faut y aller vraiment à petits pas.

S.M. : Vous venez d’enregistrer le clip « Vivant » avec votre fille Joy.

F.F. : Oui la chanson « Vivant » raconte l’histoire d’un papa qui a été énormément pris par son métier quand son enfant était petit. Pour moi c’était la musique mais quel que soit le métier 17 " Aujourd’hui, c'est plus compliqué, et plutôt que de ne rien tenter, j’ai décidé de m’auto-produire. " on ressent tous la même chose pour son enfant. En ce qui nous concerne on a été séparés très tôt et comme Joy habitait à 1 000 km il n’était pas question que je puisse la voir un week-end sur deux. C’était un peu plus compliqué et je l’avais pendant les vacances. Mais j'ai toujours été là notamment pour le côté financier. Ce qui compte ce sont les sentiments. Elle sait qu’elle peut compter sur moi et que je l'aime. Aujourd'hui elle a 28 ans et on se voit plus, on a plus de complicité.

S.M.  : Est-ce que vous lui avez transmis votre passion de la musique ?

F.F.  : Non, elle a fait des études de japonais parce qu'elle adore cette langue. Actuellement, elle donne des cours de français à des japonais à l’université et parallèlement elle prend des cours de comédie. Elle a plutôt un esprit théâtral, une envie de cinéma même si elle n’a pas fait de film. Elle se cherche un peu entre ces deux voies qui sont complètement différentes … Pour revenir au clip, un jour je lui ai fait écouter une maquette que j’avais écrite il y a déjà 17 ans que ma compagne adore et voulait que je mette dans cet album. Joy m’a tout de suite dit qu’elle aimerait jouer dans le clip. On a tourné dans une crique à Théoule-surMer, un petit village des Alpes Maritimes qui est encore très sauvage même si l’été c’est rempli de touristes.

S.M. : Ce 8ème album que vous avez appelé « Vivant », comme cette chanson dont on vient de parler, n’est-ce pas un pied de nez à ceux qui vous auraient un peu oublié ces derniers temps. D’autant plus que ça fait 30 ans vous aviez sorti un album « Vivre revivre » Est-ce qu'on peut dire que la boucle est bouclée ?

F.F. : Franchement, je ne fais pas de pied de nez, à qui que ce soit. Effectivement c’est pour dire que j'existe encore, même si je n’ai rien à prouver. J’ai plein de disques d'or à la maison et même un disque de diamant ce qui est très rare. Cela représentait la vente d’un million d'albums à l'époque. En 1991, j'ai même fait Bercy 3 soirs tout seul et une semaine à l'Olympia. Aujourd’hui, c’est vrai que c'est plus compliqué, et plutôt que de ne rien tenter, j’ai décidé de m’autoproduire. Je fais mon album, je monte une petite tournée dans des salles de 800 à 1000 personnes où l'acoustique est vraiment bien. Et ce qui est marrant, c’est que je commence ma tournée à Bordeaux, la ville où ma fille a fait ses études de japonais.

S.M.  : On se rappelle tous de votre duo avec Joniece Jamison, racontez-nous votre rencontre.

F.F. : En fait, en 1989, je voulais travailler avec Carole Fredericks qui démarrait juste avec Jean-Jacques Goldman. Elle a enregistré la maquette avec moi et c’était exactement ce que je voulais c'est-à-dire une voix un peu grave et, physiquement, j’avais imaginé notre duo entre une grosse Doudou et un petit blanc tout maigre … Puis elle a choisi de travailler exclusivement avec JeanJacques Goldman qui lui proposait la formation du groupe Goldman Fredericks and Jones. Du coup elle m’a présenté l’américaine Joniece Jamison, qui venait de finir la tournée mondiale avec Eurythmics. Ça me semblait plutôt compliqué parce que j’avais déjà avancé sur l’enregistrement de mon album sur lequel il y a « Valses de Vienne », « Petit Franck » … En fait, elle est arrivée en studio, elle a chanté 2 fois, c'est-à-dire 8 minutes, là où beaucoup prennent 2 jours pour enregistrer ! Par la suite on a fait plusieurs duos et on s’est bien amusés !

S.M. : A 60 ans, comment est-ce que vous voyez la vie ? Vous êtes amoureux en ce moment ? Comment vous sentez-vous avant de démarrer la tournée ?

F.F. : Sur le plan musical, je suis très heureux. C’est sûr que j'aimerais bien avoir des petits miracles, une énorme radio qui joue « Vivant » ou alors une chaîne de télé qui passerait mon clip. On a pris un attaché de presse qui va faire la promo nationale … Et puis j'ai un bon contact avec mes fans sur mon Facebook, sur mon Instagram, je suis très "réseaux sociaux". C'est vraiment un truc que je peux gérer tout seul donc ça va. Quant à ma vie perso, ça fait 3 ans que je suis très très bien, je vis avec quelqu'un et je reste assez secret sur ma vie privée.

 

Propos recueillis par Pascale Peiffer

 

SON ACTUALITÉ :

Dates à retenir :

Mercredi 8 Février 2020 à 20h00 L'europeen - Paris (75)

Jeudi 9 Février 2020 à 20h00 L'europeen - Paris (75)

Réservez en ligne : https://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/francois-feldman-art512ba4a4c0a8850a0114bc14adf30eed-lt.htm

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