La rénovation énergétique des logements avec l’éco-prêt à taux zéro

  • Par Héloïse Morée
  • Mise en ligne : 17 mai 2018
  • Mise à jour : 17 mai 2018

La réalisation de travaux de rénovation énergétique nécessite d’engager des fonds. Mais savez-vous que vous pouvez peut-être prétendre à des dispositifs facilitant leur réalisation ? L’éco-prêt à taux zéro en fait partie. Zoom sur les conditions d’attribution de cette aide et son montant.

En quoi consiste l’éco-prêt à taux zéro ?

L’éco-PTZ a pour vocation de contribuer au financement des travaux de rénovation énergétique d’une résidence principale. Il doit être sollicité avant l’achat d’un bien ancien. Ce prêt peut faire partie d’une offre globale de prêt.

Qui est concerné par l’éco-prêt à taux zéro ?

Ce dispositif concerne les propriétaires d’un logement achevé avant 1990. Il peut aussi bien s’agir d’un appartement que d’une maison. Les bailleurs et les copropriétaires peuvent également profiter de cet avantage. Aucune condition de ressources n’est exigée pour en bénéficier.

Quels travaux permettent de bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro ?

Tous les travaux visant une amélioration de l’isolation thermique de la toiture, des murs, des fenêtres et des portes sont concernés. Par ailleurs, ce dispositif vise aussi à financer le remplacement du mode de chauffage ainsi que les équipements de chauffage fonctionnant à partir d’une énergie renouvelable. Les systèmes d’assainissement non collectif ne consommant pas d’énergie peuvent également y ouvrir droit. En résumé, les travaux engagés dans le but de diminuer la consommation énergétique du logement peuvent permettre d’accéder à l’éco-prêt à taux zéro.

Quel est le montant de l’éco-prêt à taux zéro ?

Grâce à l’éco-prêt à taux zéro, vous pouvez vous voir prêter jusqu’à 30 000 € sans intérêts remboursables sur 10 ans.

Comment bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro ?

Pour pouvoir bénéficier de ce dispositif, il faut entreprendre ce qu’on appelle un « bouquet de travaux » qui doit comprendre au minimum deux interventions parmi les travaux précédemment énoncés. Il est impératif qu’ils soient réalisés par une entreprise du bâtiment affichant la mention RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). La liste des professionnels concernés est consultable en suivant ce lien.
Bon à savoir : cette mention n’est pas obligatoire pour les travaux relatifs à la réhabilitation des systèmes d’assainissement non-collectif.
Une fois le professionnel sélectionné, il faut lui faire compléter un devis comme suit : cliquez ici
Ce document doit ensuite être transmis à l’organisme de crédit choisi accompagné des documents demandés.
Attention ! Cet organisme doit faire partie de ceux qui ont signé une convention avec l’État (Banque BCP, Banque Chalus, Banque Populaire, BNP Paribas, Caisse d’Épargne, CIC, Crédit Agricole, Crédit du Nord, Crédit Foncier, Crédit Immobilier de France, Crédit Mutuel, Domofinance, KUTXA Banque, La Banque Postale, LCLMA Banque, Natixis, Société Générale, Société Marseillaise de Crédit et Solfé).
Bon à savoir : les travaux doivent impérativement être effectués dans les trois ans suivant la date à laquelle l’offre de prêt a été émise.

Est-il possible de cumuler l’éco-prêt à taux zéro et d’autres dispositifs ?

Oui. Il est parfaitement envisageable de cumuler l’éco-prêt à taux zéro avec le CITE (Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique).
 

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