Locavore quasaco ???

  • Par Valérie Macquet
  • Mise en ligne : 23 mai 2022
  • Mise à jour : 24 novembre 2022

Cultiver son petit carré de jardin, privilégier les achats en circuits courts, manger bio et de saison... des trucs de bobos citadins ? Et non, pas que... ! Si c’était (peut-être) le cas il y a une décennie, le cliché est maintenant largement dépassé. De plus en plus de consommateurs, de tout âge, de toutes catégories socio-professionnelles, et de toutes régions, aspirent en effet désormais à savoir plus précisément ce qui se trouve dans leur assiette. Cela pour des raisons de santé certes, mais également pour des questions éthiques et environnementales.

Il s’agit donc de connaître la provenance de ce que l’on mange, d’avoir des garanties sur la manière dont cela a été produit, et de s’assurer que les producteurs soient décemment rémunérés. Pour satisfaire à tous ces desideratas, le plus simple est de devenir "locavore" ; c'est-à-dire de privilégier le "manger local". Voici quelques pistes pour éviter que ce qui se trouve dans votre assiette ait fait quinze fois le tour de la planète …

LES PANIERS FERMIERS

De plus en plus de producteurs proposent ces paniers, composés de bons produits locaux. Ils peuvent être commandés de manière hebdomadaire ou plus ponctuelle, soit directement auprès du producteur voisin, soit via un site internet ou une application mobile. Souvent le contenu du panier n’est pas prédéfini... Les denrées qui le composent sont le résultat de la saisonnalité, du climat, des stocks du producteur etc. Ils sont soit retirés à la ferme, soit livrés chez le consommateur, soit récupérés dans un point relais. Des réseaux nationaux ou des associations locales, telles que les AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) favorisent l’arrivée des paniers dans les zones plus urbanisées…

LE « LOCAL SAUVAGE »

La nature nous tend les bras et nous sommes tous susceptibles de nous transformer en "consommateurs cueilleurs".

> L’ortie par exemple, qui pousse sur de nombreux terrains riches en azote est délicieuse en soupe ou en tisane.

> Le pissenlit cuit ou cru, est très bon en salade.

> Les feuilles de trèfle des prés peuvent accompagner toutes sortes de plats. 

> L’obione, une plante comestible de bord de mer, assaisonne parfaitement les mets, car elle est halophile (elle se développe dans des endroits où la teneur en sel est élevée).

> Les pâquerettes sont, elles aussi, comestibles. Leurs feuilles se dégustent en potages, et leurs fleurs en salades de fruits !

 

Si la nature est généreuse, notons qu’il est tout de même préférable de se former à l’art de la cueillette, ou de s’entourer des conseils d’un herboriste ou d’un guide nature, pour ne pas risquer de s’empoisonner avec des plantes non comestibles ou provenant de sols pollués, notamment par des pesticides. Par ailleurs, certains espaces protégés sont soumis à des règles strictes concernant la collecte des plantes.

LA VENTE À LA FERME

De plus en plus de fermes proposent, en vente directe, leurs fruits, légumes, céréales, œufs  ; et même leur viande, pour les carnivores ! Les produits dont la fraîcheur est garantie, et les prix tout aussi intéressants pour le consommateur que pour le producteur, sont à acquérir sur les exploitations, sur des marchés dédiés, ou via des distributeurs automatiques de produits locaux qui se multiplient en France.

 

plus d'informations sur ceux qui sont communément nommées les locavores

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