La dépendance des personnes âgées : décryptage et prise en charge

  • Par Héloïse Morée
  • Mise en ligne : 13 février 2018
  • Mise à jour : 13 février 2018

En France, plus de 700 000 personnes sont accueillies au sein d’établissements d’hébergement. Plus de 80 % des résidents en institution sont dépendants et plus de la moitié sont des personnes très dépendantes. On relève une prévalence féminine dans ces établissements.

L’évaluation de la dépendance chez les personnes âgées

Un outil d’évaluation du degré de dépendance des personnes âgées est quotidiennement utilisé en France. Il s’agit de la grille AGGIR (Autonomie Gérontologique Groupes Iso-Ressources). Cet outil répertorie de nombreux items visant à évaluer s’il y a perte d’autonomie ou non et si oui, dans quelle mesure. Les personnes sont ensuite classifiées dans des GIR (Groupes Iso-Ressources).

Les degrés de dépendance se divisent en six groupes, du GIR 1 au GIR 6. Les personnes appartenant aux GIR 1 et 2 sont les plus dépendantes, tandis ce que celles relevant des GIR 6 ont maintenu leur autonomie et continuent d’assurer elles-mêmes la réalisation des tâches quotidiennes sans l’aide d’un tiers.

La perte d’autonomie : troubles physiques et/ou psychiques

La perte d’autonomie ne se manifeste pas de la même manière chez tous les sujets concernés. Chez certains, elle s’exprime uniquement par le biais de troubles physiques tandis que chez d’autres, les symptômes sont psychiques. On constate toutefois que troubles physiques et psychiques sont fréquemment associés.

Etre attentif aux signes précurseurs

La dépendance ne s’installe par du jour au lendemain. Elle se manifeste progressivement et passe souvent inaperçue au début. Le fait d’identifier ces signaux de manière précoce permet une prise en charge des plus adaptées. De cette manière, il est possible de mieux contrôler la perte d’autonomie en freinant son aggravation.

Dans ce cadre, le médecin traitant est un précieux allié qui peut orienter la personne vers un centre de consultation gérontologique. Prévenir la dépendance fait partie des priorités en gérontologie. Quand on sait que d’ici 2060, 1 français sur 3 aura plus de 60 ans, on comprend aisément l’enjeu que représente la prévention de la perte d’autonomie dans notre pays.

L’essentiel est de rester attentif aux signes de fragilité qui pourraient se manifester au fil du temps. Dans ce registre, la perte de poids, les difficultés à se déplacer, la sédentarisation, la perte de force et l’accumulation de soucis de santé sont des éléments qui doivent alerter.

Des solutions face à la dépendance

Une fois que la perte d’autonomie est actée, il convient de déterminer si le maintien à domicile est possible ou non. Si tel est le cas, des aménagements s’imposent souvent à l’intérieur comme à l’extérieur. Même s’il nécessite un investissement à de multiples égards, il reste dans l’idéal la solution à privilégier.

Le maintien à domicile permet en effet à la personne de conserver son cadre de vie et ses repères, il existe des aides pour le maintien à domicile.

Lorsque le maintien à domicile s’avère trop dangereux pour la personne ou est tout bonnement impossible, il existe différents types d'hébergements pour les séniors.

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