Prise en charge de la maladie d’Alzheimer

  • Par Héloïse Morée
  • Mise en ligne : 05 février 2018
  • Mise à jour : 05 février 2018

Cette pathologie neurodégénérative qu’est la maladie d’Alzheimer nécessite des soins adaptés. En effet, les troubles cognitifs qui la caractérisent, et notamment les troubles mnésiques, rendent difficile voire parfois impossible le maintien à domicile. Ils altèrent également la relation aux autres et, en toute première ligne, aux proches. La pathologie a donc des répercussions directes sur la vie de ces derniers qui se doivent d’assurer une veille constante afin que la personne malade ne se mette pas en danger. Démunis, ils ne savent généralement pas comment réagir face à la maladie.

Dans l’objectif d’accompagner au mieux le patient et sa famille, différents axes peuvent être proposés par le corps médical et ce avec des degrés de prise en charge différents.

L’intervention d’une aide à domicile

Le fait de recourir à une aide à domicile peut être suffisant dans un premier temps. L’intervenant soulage alors les proches au niveau de la gestion de la toilette, des repas, du ménage, etc.

Les centres d’accueil de jour et EHPAD

Ces unités spécifiques ont pour vocation d’accueillir les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer à la demi-journée ou à la journée. Elles proposent de multiples activités assorties d’un accompagnement psychologique et déchargent les proches de la surveillance de leur parent l’espace de quelques heures. Lorsque l’accueil de jour ne suffit plus, l’intégration d’un EHPAD spécialisé est conseillée.

Une stimulation quotidienne

L’accompagnement des malades d’Alzheimer se fait principalement par le biais d’ateliers spécifiques adaptés à leur pathologie. Ils sont encadrés par des spécialistes en la matière (psychologues, neuropsychologues). Les patients sont conviés à participer à des ateliers de stimulation cognitive, à des ateliers mémoire et à des groupes de parole. D’autres ateliers aux vertus thérapeutiques prouvées leur sont dédiés, comme par exemple les ateliers à médiation artistique. Les sessions au contact des animaux leur sont également très bénéfiques, tout comme les sorties à l’extérieur. 

Le soutien des familles

Des groupes de parole à destination des aidants familiaux ont été créés afin de leur permettre d’extérioriser le sentiment d’injustice et le chagrin générés par la pathologie. Les groupes d’aide et de soutien leur permettent de rencontrer d’autres personnes dans le même cas et, ainsi, d’échanger sur leurs ressentis respectifs. En intégrant ce type de démarche, les proches se sentent entendus et moins isolés. Ces accompagnements constituent une véritable soupape de sécurité nécessaire pour ne pas s’oublier soi-même.  

Les entretins avec les psychologues leur permettent également de mieux comprendre la maladie.    

En parallèle, il leur est également conseillé de participer à des séances de relaxation ou de s’octroyer des moments de détente. Ces moments sont indispensables pour retrouver le sentiment d’être libre de ses faits et gestes. Ils leur permettent de se reposer mais également de rencontrer d’autres personnes dans le cadre d’activités diverses et variées.

Dans tous les cas, il est nécessaire que les proches acceptent de solliciter les aides extérieures existantes, qu’il s’agisse d’intervenants à domicile ou de centres d’accueil de jour pour rester eux-mêmes en bonne santé physique et psychologique. 

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