La génération Millénium : quelle vision du monde du travail ?
- Par Héloïse Morée
- Mise en ligne : 02 mars 2018
- Mise à jour : 02 mars 2018
Née entre 1978 et 1994, la génération Millénium possède ses propres caractéristiques. Les « Millenials » sont souvent qualifiés de paresseux, considérés peu épanouis au travail. Des études remettent aujourd’hui ce constat en question.
Le rapport de la génération Millénium au travail
Ces jeunes gens ont généralement été mis sur un piédestal par leurs parents, ces derniers leur ayant assuré qu’ils pourraient obtenir ce qu’ils voudraient en travaillant bien. Les enfants rois vivent donc parfois un véritable choc en intégrant le monde du travail qui vient heurter leurs croyances profondes. Leur estime de soi et leur confiance en soi s’en trouvent affectées.
Paradoxalement, la dépendance à Internet et aux réseaux sociaux altèrent la facilité à entrer en relation avec les autres, ce qui représente un frein dans le monde du travail.
De plus, à la différence de leurs grands-parents, les jeunes d’aujourd’hui ne sont plus habitués à attendre mais vivent dans un monde où ils obtiennent tout ce qu’ils souhaitent en un claquement de doigts. Ainsi, ils n’ont pas la capacité à persévérer au sein d’une entreprise et ont tendance à jeter l’éponge dès que cela ne leur convient plus. Les entreprises recensent en effet un fort pourcentage de turnover au sein de cette classe d’âge.
Les entités managériales ont également tendance à amplifier ce type de fonctionnement en ne favorisant pas forcément le travail en équipe et la coopération mais en insistant au contraire sur des notions de performance.
Face à une jeunesse à apprivoiser et encline à la remise en question des normes, l’enjeu des managers est grand pour tirer le meilleur de ces jeunes brillants et plein d’idées.
Mobiliser les forces de cette génération
Le pari consiste à identifier quels sont les points forts la génération Y. Il est donc bon de l’encourager à être force de proposition dans les domaines dans lesquels elle excelle, comme notamment en informatique et au niveau des réseaux sociaux.
La polyvalence est également marquée chez ces jeunes. Il peut donc être intéressant de la mobiliser en veillant à ce qu’elle ne devienne pas synonyme d’éparpillement.
Amener la génération Y à développer de nouvelles compétences et un savoir-être
Ces salariés accordant également une grande importance au temps libre, l’entreprise ne doit pas être vécue comme un empêcheur mais bien au contraire comme un accompagnateur à ce niveau. De plus, la confiance est un élément primordial au bien-être des salariés en entreprise. Pour ces raisons, certains managers ont fait le choix d’introduire des temps de télétravail à domicile ou dans des espaces de coworking dans l’emploi du temps hebdomadaire de ces derniers.
Ils se doivent également d’encourager cette jeunesse à apprendre que les choses s’obtiennent dans le temps, étape après étape. Un travail en partenariat doit donc être instauré en bonne intelligence.
Il est évident que la mise en œuvre de ces différents éléments ne pourra que contribuer à la création d’un lien positif entre patronat et salariat, vecteur indispensable de l’implication en entreprise et de la pérennisation des emplois.
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