Moyens de communication : un fossé entre ancienne et nouvelle génération
- Par Héloïse Morée
- Mise en ligne : 01 mars 2018
- Mise à jour : 01 mars 2018
Lorsque les aînés entendent parler la nouvelle génération, ils ont la sensation de venir d’une autre planète. Qu’on se le dise, tel est bien le cas !
La génération millénium et les nouvelles technologies
La génération millénium (ou Y) et les plus jeunes sont nés avec Internet et les téléphones portables. Les conséquences de ce phénomène sont multiples. En effet, l’accès à la connaissance est facilité. Il suffit de se rendre sur Internet et de saisir sa recherche pour obtenir des millions de résultats sous forme de contenus web, d’images ou encore de vidéos. Tout est accessible en un clic. En à peine quelques secondes, il est possible de se familiariser avec n’importe quel sujet, de savoir ce qui se passe à l’autre bout du monde, de connaître la météo, l’actualité, les résultats sportifs, d’accéder à des jeux de toutes sortes, de faire ses achats en ligne, de se faire livrer à domicile, etc.
L’arrivée sur le marché des applications a rendu n’importe quelle démarche d’une simplicité déconcertante.
De ce fait, l’esprit des nouvelles générations est sur-stimulé et sur-informé, et ce mode de vie leur inculque que tout est accessible immédiatement. L’impatience et l’exigence font alors souvent partie de leurs traits de caractère.
Au plan scolaire, une partie d’entre eux a choisi de ne plus fournir d’efforts en relevant dissertations et corrigés d’exercices sur le web. Globalement, cette situation peut avoir des conséquences déplorables sur l’acquisition des connaissances des enfants et des adolescents. Cela les lèse au niveau visuel, cérébral et attentionnel. Certains jeunes ne cherchent plus à trouver des occupations par eux-mêmes, ne s’ennuient jamais, ne se reposent jamais et ne rêvent plus, ce qui n’est pas bon pour la créativité.
Le fait qu’ils possèdent quasiment tous un téléphone portable personnel renforce ce phénomène. Le langage SMS a des retombées dramatiques en matière de langage et d’écrit. Les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram ou encore Snapchat leur permettent de rester connectés les unes aux autres en permanence, et les jeux en réseau de poursuivre leurs parties jusqu’au bout de la nuit. Les jeunes ont ainsi des milliers d’amis qu’ils ne connaissent souvent pas. De ce fait, la dépendance aux réseaux sociaux guette nos chères têtes blondes lorsque des limites ne leur sont pas mises.
Les seniors, des réseaux beaucoup plus locaux
À l’inverse, les personnes plus âgées ne disposaient, dans le meilleur des cas, que d’un téléphone fixe par famille. Dans le cas contraire, on écoutait la radio pour se tenir informé des dernières nouvelles. L’accès à l’information était donc très restreint et sélectif. Les personnes n’avaient pas à la main et devaient se contenter de ce qui leur était proposé.
Les étudiants se rendaient à la bibliothèque pour consulter et emprunter des livres. Des correspondances épistolaires étaient parfois tenues toute une vie pour se donner des nouvelles lorsqu’on habitait loin.
Pour se divertir, on allait au bal. En parallèle, les uns et les autres se rendaient visite pour partager un café et échanger sur la vie. Les rencontres étaient moins nombreuses mais bien réelles et plus qualitatives. Le niveau d’exigence était bien moindre qu’aujourd’hui. On se contentait de ce qu’on avait et on s’estimait heureux…
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