La prévention de chutes chez les personnes âgées : prévenir pour ne plus guérir

Les facteurs de risque, à l’intérieur comme à l’extérieur

Les chutes qui ont lieu à l’intérieur sont souvent dues aux escaliers, aux seuils des portes ou encore à la présence d’objets encombrants ou d’animaux.

Par ailleurs, les personnes qui vivent souvent seules sont dans l’obligation de réaliser certains gestes susceptibles de les mettre en danger. La prise de risque est donc un facteur prédisposant aux chutes.

De plus, la santé et le niveau de fragilité des personnes sont en cause. Le vieillissement entraîne une diminution de l’acuité visuelle et de la masse musculaire. La motricité est moins bonne, ce qui rend l’équilibre des seniors trop sédentaires assez précaire. Ces derniers n’ont donc pas forcément la capacité de se rattraper en cas de perte d’équilibre.

De plus, la prise de médicaments agit sur la concentration et les réflexes. Certains peuvent même causer des vertiges, et la consommation d’alcool favorise elle aussi les chutes.

À l’extérieur également, une multitude d’éléments peuvent venir perturber la quiétude de nos aînés dans leurs déplacements. Les escaliers, les trottoirs, les passants, les chiens, les véhicules, le bruit, les rayons trop hauts dans les magasins et les sacs de courses trop lourds sont tout autant de facteurs responsables de chutes.

Les conséquences des chutes

La chute cause à la fois un traumatisme physique et psychologique. Suite à sa survenue, la personne se renferme souvent sur elle-même en restreignant ses déplacements. Cet événement de vie signe donc parfois un début de perte d’autonomie. Dans ce type de situation, il est impératif de réagir vite afin de ne pas laisser l’inquiétude s’installer.

Les méthodes de prévention des chutes

Le principal élément permettant de diminuer le risque de chute est l’activité physique. En restant active, la personne renforce à la fois sa musculature et s’assouplit. Elle travaille également sa vigilance et ses réflexes. Elle devient donc plus alerte quant à ce qui se passe autour d’elle. Plus à l’aise au niveau de la marche, elle est davantage à même de réagir en cas de besoin.

La marche à pied, la gymnastique douce, le yoga et le Taï Chi Chuan apportent de bons résultats en la matière. Ils diminuent les risques de survenu de maladies tout en tonifiant le corps et en apaisant l’esprit.

Enfin, il ne faut pas oublier d’adapter le domicile aux nouveaux besoins de la personne (douche équipée d’un siège, vêtements et vaisselle accessibles, sécurité au niveau des plaques de cuisson...) et d’en suivre l’évolution. Enfin, les accès et l’éclairage doivent rester adaptés.