LES BIENFAITS DE L'ACUPUNCTURE

ACUPUNCTURE, UN PEU D’HISTOIRE…

Lorsqu’elle a été découverte par les jésuites au XVIème siècle, l’acupuncture a reçu le nom de «  Zhen Jiu  », ce qui signifie « l'art des aiguilles de métal et de la moxibustion » ; la moxibustion  étant une technique qui consiste à émettre de la chaleur sur des points précis du corps humain, en fonction des soins que l'on souhaite apporter au patient. L’Unesco, quant à elle, a qualifié l’acupuncture « d’art Taoïste », ce qui sous-entend, pour la partie artistique, que si tous les acupuncteurs traditionnels sont formés sur le même socle, la manière de pratiquer est propre à chacun. Pour ce qui est du « Taoïsme », il s’agit d’un « chemin de vie » qui consiste à vivre en accord avec le monde qui nous entoure. Les Taoïstes considèrent en effet que la maladie survient, quand il y a déséquilibre entre les énergies internes de l'homme et les énergies externes qui l'entourent (ou entre le Inn et le Yang). Le symptôme qui caractérise la maladie n’est alors rien d’autre que le signal d'alarme envoyé par le corps, dès lors que ces énergies ne sont plus en phase. L'acupuncteur traditionnel chinois entreprend d'accompagner ses patients sur le chemin de l'équilibre en utilisant des aiguilles, pour agir sur les méridiens et organes correspondant à l’origine de la douleur, mais il peut aussi utiliser ventouses et des massages… L'acupuncture serait donc à la fois une méthode thérapeutique qui consiste à rétablir l’équilibre des énergies, mais aussi un art, tout autant qu’une philosophie de vie ! 

L’ACUPUNCTURE DE NOS JOURS …

L’acupuncture traditionnelle, même si elle reste toujours quelquefois sujet à controverse a progressivement gagné ses lettres de noblesse au sein de la médecine occidentale. Elle assume s’attacher à l’individu, à son histoire personnelle et sa vitalité  ; tandis que la médecine traditionnelle se focalise sur la maladie, dans une approche standardisée valable pour le plus grand nombre… Mais les deux ont appris à cohabiter ! De «  médecine parallèle  » l’acupuncture a ainsi acquis le statut de «  médecine douce  », puis, est à présent qualifiée de « médecine complémentaire » … De nos jours l’acupuncture est pratiquée par de nombreux médecins généralistes. Ses techniques sont même validées par un diplôme universitaire spécifique. Les bienfaits de l’acupuncture sont reconnus face à  une multitude de maux, dont, par exemple : Les migraines, et toutes sortes de douleurs en général, Le stress : en permettant de rééquilibrer les émotions et le mental, l’acupuncture réduit l’anxiété, la tristesse, voire le manque de sommeil... L’addiction au tabac  : si le patient montre une réelle détermination, l’acupuncture, en déterminant quel est le vide énergétique qui a amené la personne à avoir besoin de mettre une «  Energie Feu  » dans ses poumons  ; pourra être décisive dans un processus d’arrêt du tabac, Les troubles alimentaires : si l’acupuncture n’a pas d’action amincissante, elle remet en accord l’énergie interne et les énergies externes, relançant ainsi la circulation dans les méridiens et favorisant le bon fonctionnement des organes.

L’ACUPUNCTURE : QUEL COÛT, QUEL REMBOURSEMENT ?

Le tarif d’une séance d’acupuncture oscille entre 35 et 80 € ; selon votre situation géographique et le praticien auquel vous-vous adressez. Si l’acupuncture fait partie d’un parcours de soins coordonné, et que votre médecin traitant est acupuncteur conventionné, vous pourrez obtenir de votre caisse d’assurance maladie, un remboursement de votre consultation à hauteur de 70 % du tarif de convention. En dehors du parcours de soins coordonné, vous n’obtiendrez pas de remboursement supérieur à 30 % du tarif de convention. Le tuyau de Seniors mag : Vous trouverez les adresses des praticiens spécialisés près de chez vous sur le site du Syndicat National des Médecins Acupuncteurs Français : http://www.acumedsyn.org