Congé Solidarité Familiale

  • Par Pascale PEIFFER
  • Mise en ligne : 10 janvier 2018
  • Mise à jour : 10 janvier 2018

Parfois la vie fait que vous vous retrouvez avec un proche malade que vous souhaiteriez entourer, soigner. Votre carrière est déjà bien avancée, presque terminée et par rapport à vos parents déjà âgés, ou vos descendants (enfants, petits-enfants) vous êtes le (la) plus à même de pouvoir prendre un congé sabbatique et donner de votre temps. Mais savez-vous qu'une loi gère ce congé dit de " solidarité familiale " et qu'une procédure doit être respectée pour ne pas perturbe le poste de travail occupé.

Tout d'abord cette disponibilité peut être accordée en cas de maladie grave ou accident d'un de vos proches mettant en jeu son pronostic vital. Alors qu'autrefois, on parlait essentiellement d'accompagnement d'une personne en fin de vie, le nouveau congé de " solidarité familiale " peut-être utilisé pour aider une personne malade à guérir et pour l'assister par exemple dans les traitements difficiles tels que la chimiothérapie.

Ce congé d'une durée de 3 mois renouvelable est non rémunéré, et doit être accordé par votre employeur. Il faut lui en faire la demande par lettre recommandée quinze jours avant la date à laquelle vous souhaitez cesser de travailler. Lorsque vous reviendrez dans l'entreprise, vous retrouverez votre poste ou un emploi similaire avec une rémunération au moins équivalente.

UN SITE A CONNAITRE

Vous vous inquiétez pour un de vos proches qui semble atteint de la maladie d'Alzheimer (petits oublis, désorientation dans l'espace ou le temps…). Consultez le site http://www.reseau-memoire-alois.fr/ (Aloïs, du prénom du découvreur de la maladie). Destiné aux patients, à leurs familles, aux professionnels de la santé, il apporte des outils pédagogiques pour mieux repérer et comprendre la maladie et échanger des informations (notamment pour faire face financièrement et psychologiquement).

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