Stress et flore intestinale

  • Par Héloïse Morée
  • Mise en ligne : 14 septembre 2018
  • Mise à jour : 14 septembre 2018

Vous souffrez régulièrement de troubles intestinaux et cherchez une explication d’ordre médical à ces symptômes handicapants voire douloureux ? L’origine de ces désagréments ne relève pas toujours de cette sphère… En effet, le lien entre le système digestif et le stress est évident.

Ventre et cerveau, une relation directe

Le ventre est l’élément central du corps qui accueille les émotions. Quand on dit qu’on a l’estomac noué, qu’on se fait de la bille ou qu’on n’arrive pas à digérer, ce n’est pas par hasard. Tout est en effet interconnecté dans le corps.

Les recherches menées ces dernières années ont pointé du doigt la relation directe entre ce qui se passe dans le cerveau et dans le ventre. Au fil du temps, l’intestin a même été élevé au rang de second cerveau.

L’axe intestin-cerveau intéresse donc de plus en plus chercheurs et médecins, tant dans la compréhension des mécanismes qui les lient que dans la prise en charge de certaines pathologies. 

L’intestin ne compte pas moins de 200 millions de neurones qui sont, entre autres, responsables de la régulation autrement. La sérotonine, hormone du bien-être, se situe à 95 % au sein de notre intestin. La relation entre le ventre, les émotions et les comportements est donc étroite. Pour que l’hormone soit produite en quantité suffisante, elle a besoin de recevoir les bons aliments : fruits, légumes, fibres… À l’inverse, le stress a également un effet négatif sur le tube digestif.

La flore intestinale, élément déterminant du bien-être psychique

Les bactéries présentes dans l’intestin jouent un rôle de régulateur des émotions et du stress. Leur présence permet en effet d’amoindrir les effets néfastes de ces ressentis peu agréables. Au cours d’études, il a été constaté que la présence des bonnes bactéries était en nombre insuffisant chez les autistes et les gens dépressifs. Du côté des plus de 60 ans, un lien a même été fait avec la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson.

Avoir une bonne hygiène alimentaire et les favoriser la consommation de probiotiques

Les slogans et multiples publicités prônant le bien manger vont donc dans le sens d’une prise en charge globale de l’individu. Le fait de se nourrir sainement n’aurait pas que des retombées positives sur le corps. Une bonne partie de notre équilibre psychologique relèverait donc de ce que nous ingérons.

Afin de bien se porter ce point de vue, il convient ainsi d’être attentif au contenu de notre assiette. L’équilibre alimentaire est donc plus primordial qu’il n’y paraît. En complément d’un bon rapport entre protéines, féculents, fruits et légumes, il est important de ne pas négliger les produits laitiers. Ils jouent en effet un rôle fondamental dans le processus global du bien-être.

Les produits laitiers enrichis en productique permettent de renforcer la flore intestinale. Une consommation suffisante de ces derniers suffirait donc à réguler la présence des bonnes bactéries dans les intestins. De ce fait, le ventre s’en trouverait équilibré et détendu, ce qui aurait d’excellentes conséquences au plan nerveux et moral.

Partager cet article sur les réseaux sociaux
Articles associés
Salon de la Polyarthrite et...

Les Rhumatismes, la polyarthrite, ça vous parle ? Chacun d'entre nous à un jour ou l'autre senti cet...Lire plus...

L'été, attention à la malad...

La maladie de Lyme est une maladie transmise par une piqûre de tique. Bien que cette petite bête parai...Lire plus...

Vivre avec la maladie de Pa...

Au grand âge, on entend souvent parler de la maladie d’Alzheimer. Pourtant, nombreux sont ceux qui sou...Lire plus...

Écrivez-nous un commentaire